vendredi 18 septembre 2009

Rêve



Je suis dans un quartier résidentiel c'est la nuit, il y a des sapins autour des maisons, au final ça ressemble un peu à des cottages à Center Parcs. C'est la nuit des comètes. Je vais dans une maison pour montrer à un petit garçon comment rattraper les comètes. On est dans sa chambre, il y a son père aussi et on est à la fenêtre qui est ouverte, les comètes rentrent et j'ai une seconde pour les renvoyer avec la paume de la main avant qu'elles n'explosent et nous tuent, sans me brûler. Quand elles touchent la main ça fait des étincelles. J'arrive à toutes les renvoyer dans le ciel, on les reconnaît parmi les étoiles. Au bout de quelques minutes je me rends compte que j'ai plein de boutons sur les mains à force de les frotter entre chaque lancer.

vendredi 5 juin 2009

Rêve

Je dois me rendre au vernissage d'une expo dans un centre culturel polonais. Je le vois au loin au bout d'un chemin de sable et de cailloux dans le désert, je dois repartir en arrière pour je ne sais quelle raison et je ne peux pas car il y a un buisson sec et épineux qui me barre la route. A ce moment là il y a Tay Zonday le chanteur de Chocolate Rain qui arrive et qui m'aide à passer le buisson en me disant "c'est mon obstacle je vais t'aider". Je finis par arriver dans l'exposition que je visite portée dans les bras de mon ami B. Après je retrouve mon amie J. et sa mère, nous devons aller boire un verre dans le 20ème arrondissement, le rue est en pente et J. me demande de choisir un bistro. Je lui répond de choisir, elle, que je ne connais pas le quartier, elle me dit que non, je dois choisir parce qu'avec moi c'est toujours comme ça, je dis "vas-y choisis" et au final c'est quand même moi qui décide.

mardi 21 avril 2009

Rêve

Je suis à cheval dans les bois, les sentiers sont étroits et enneigés mais ça ressemble aux Marais de Feu dans Princess Bride. Mon père est blessé il est derrière moi sur le cheval et on doit galoper très vite. Il se tient à mes côtes, mais elles sont cassées, mon bras aussi ça fait très mal car il serre très fort. On arrive dans une école primaire dans laquelle ma mère tient un bureau de vote, nous sommes complètement souffrants et blessés mais ça ne choque personne. Au sol ce sont des dalles de lino imitation marbre rouge, les plinthes sont noires. Nous sommes assis dans des fauteuils de salle d'attente de bâtiment administratif (fauteuils bas, cadre en bois, assise et dossier en lainage natté chiné) ma mère arrive et part avec mon père.

houmhoum



J'ai envie de fumer plein de cigarettes. Du coup je grince des dents et je tape des pieds.

jeudi 16 avril 2009

Parade amoureuse

Hier H et moi déjeunions en amoureux à la terrasse d'une brasserie un peu chic. Nous étions à une table de deux entre deux autres tables de deux, à ma droite deux pharmaciens qui disaient que si leurs fils se faisaient un piercing ou les yeux en noir gothique comme le gars de la nouvelle star ils ne faudrait pas chercher à rentrer à la maison. Ils étaient bien d'accord là dessus et sur un tas d'autres choses concernant l'éducation d'ailleurs. A ma gauche, un homme et une femme pas en couple. 45 ans je dirais, et ça minaudait un peu des deux côtés. Le serveur approche et qu'est-ce qu'il apporte au type? Une andouillette AAAAA (frites mais c'est pas le problème)! Et là qu'est ce qui se passe? Et ben ça se met à sentir le trou du cul dans un rayon de 3 mètres autour du type. C'était vraiment incommodant du coup j'étais obligée de me mordre les joues pour ne pas rigoler. Même H qui n'est vraiment pas bégueule et qui ne crache pas sur la tripaille a admis que vraiment, ça sentait le cul. Bon. On a le droit de manger ce qu'on veut vous me direz mais la question c'est : comment à un rencard on peut commander une andouillette? Après une première hypothèse sur le fait que peut être le type s'en fiche de flinguer son rendez vous, je me suis dit que c'était peut être un sacré message sexuel qu'il envoyait là à cette dame . Peut être que le type veut montrer qu'il est prêt à s'abandonner complètement. C'est peut être son truc de répendre une odeur de trou du cul autour de lui pendant la parade amoureuse.

mardi 14 avril 2009

La gripette

J'ai la grippe. Ca va mieux aujourd'hui mais hier c'était mooooche. Même que je délirais à cause de la fièvre, j'avais mal partout et je faisais de micro rêves horribles dans lesquels des kiwis (les oiseaux pas les fruits) me picoraient les cuisses. Je suis clouée au lit avec la trace de mon corps en transpiration sur les draps et la table de nuit qui ressemble à un champ de bataille de kleenex dolipranes homeoplasmine pshitts pshitts gorge et pouets pouets nez.

dimanche 12 avril 2009

Pink Clay


Pour rendre mon dimanche matin sympa
J'ai appliqué un masque sur mon minois.
Une fois enduite de la racine des cheveux au dessous du menton
Je traverse la maison pour aller chercher mes crayons
Décidée à croquer mes peintures de guerre
Devant la glace de la salle de bain assise par terre.
En me croisant H. me dit
Ne va pas dans le salon tu vas faire peur au petit.
Et au fait ton truc là ça sert à quoi?
Et bien vous me croirez ou pas
Mais perplexe je dus avouer que les vertus
De ce masque me sont totalement inconnues.
C'est pour sauver un dimanche matin
Que j'avais entrepris de faire ce soin
Car ce jour là les cosmétiques
C'est sur mon âme qu'ils étaient bénéfiques.

vendredi 10 avril 2009

Rêve


Je suis dans une soirée chic, et je dois rentrer avec Tom Cruise et Nicole Kidman. Ils me raccompagnent mais je dois prendre un bain avec eux. Dans le bain ils me disent tous mes défauts physiques, je suis gênée, j'essaye de me cacher mais dès que je cache quelque chose un autre défaut devient apparent et la baignoire se vide. Après je fais une promenade en voiture avec Nicole Kidman dans New York. On prend un nouveau pont qui est comme un grand 8 c'est la nuit et elle conduit aussi vite qu'un grand 8. J'ai peur car une fois que le circuit du pont est terminé elle roule toujours aussi vite. On écrase un type debout au milieu de la route, un gros pataud habillé comme le tueur dans "Souviens toi l'été dernier". On s'arrête, il n'est plus là, puis il réapparaît en marchant lentement. On lui demande si ça va, il répond que oui mais qu'il faut qu'il y aille car il a une ville à surveiller. Il va son chemin, on monte dans la voiture, on rentre et on retourne dans le bain ils continuent à énumérer mes défauts, l'eau se vide toujours et je me sens comme un tas de chair luisante.

mercredi 8 avril 2009

Rêve


Je suis dans le studio que j'occupais pendant mes premières années d'étude mais il y a beaucoup de pièces. Je dois boire à l'infini du café dans une tasse mais aux proportions de 5 cuillerées de café pour une cuillerée d'eau. Je remplis je bois je remplis je bois je remplis je bois.

mardi 7 avril 2009

Rêve


Je suis à Houlgate avec H mon compagnon et G mon fils mais je ne le vois pas. Parfois il y a ma mère. H et moi essayons de faire l'amour mais H dit que ça ne va pas qu'il y a des bulles et des poches de sang à l'intérieur de moi je suis terrorisée. Une voisine désagréable avec des cheveux blonds au carré et qui a plein de filles habillées pareil gare sa voiture dans le couloir sur le palier et laisse son coffre ouvert. Je lui pique 6 packs d'eau Mont Roucous, du beurre salé et du cake pour H. Ma mère me dit que c'est mal, et après elle sonne à la porte avec la voisine qui cherche qui lui a piqué ses courses. Ma mère a une liste de ce dont les voisins auraient besoin et je dois leur trouver. Parfois j'ai des visions de la voiture garée dans le jardin à Servant.
H me tend un tout petit bout de sardine dans une assiette je le mange et je m'étouffe avec les arêtes qui se plantent dans mes amygdales. Je suis avec ma mère et je regarde sur un forum internet , je coche "enfant de moins de 1 an" et ils disent que si j'ai un bébé qui a un biberon avec une tétine à dents jaune je peux boire un peu de biberon pour enlever les arêtes. Il n'a pas ça alors je me mets à cracher plein d'arêtes dans l'assiette.

vendredi 3 avril 2009

Les collants anglais

Ce matin au Monoprix en quête de collants je suis allée
Et je peux vous dire que mon bonheur je ne l'ai pas trouvé
C'est le printemps et pourtant tout était triste
Même la seule paire jaune était sinistre.
Elle était moutarde et pour 18 euros quelques centimes
Elle aurait pu être faite d'or elle aurait eu meilleure mine.
J'ai alors pensé à mon enfance
Quand avec ma mère de Londres nous ramenions nos emplettes en France
Toujours elle me disait
Qu'en matière de collants, les plus forts sont les Anglais.

Rêve



Mon compagnon H et son ami W préparent une exposition dans le vieux Lille, on va souvent dans une épicerie perpendiculaire à la rue des Archives dans laquelle il y a des canapés et des tables hautes années 70. L'épicier est celui de la rue de Gand. On lui donne un flan fait avec mon lait dans un moule à charlotte, c'est une oeuvre d'H. H et W ont acheté une sorte de scrabble design années 70, je ne comprends pas s'ils veuent y jouer ou si c'est pour une oeuvre. En tous cas, ils ont l'air d'être en train d'y jouer. Je participe à un gala de danse pour dépanner la petite soeur de mon amie M. C'est n'importe quoi je ne sais pas danser et personne ne sait ce qu'il faut faire. Ca donne une sorte de ballet grotesque dans lequel on se tape dans les mains. Dans le public il y a ma copine J que je retrouve avec plaisir à la fin et à qui le spectacle a beaucoup plu, ça l'a bien faite rire.

jeudi 2 avril 2009

Rêve

Je suis poursuivie par un type dans Paris (on remonte Paris du sud au nord, je vois ça comme sur une carte) mais on est en patins à glace sur le bitume, ça fait un beau bruit un peu comme un critérium qui gratte sur du papier mais en faisant un son plus "plein", et des étincelles surtout quand il y a des graviers. Il y a mon compagnon H avec moi qui m'aide un peu parfois quand le type me rattrape dans les coins grâce à lui je m'en sors toujours. A un moment je m'arrête dans la boutique Diptyque qui ressemble à l'accueil d'un hôtel de station de ski, en lambris de bois. (C'est peut-être parce que j'ai des patins à glace aux pieds). J'achète du vinaigre de toilette et un autre parfum puis je vais dans le jardin (c'est celui de mon père) je m'assieds sur une chaise en plastique blanc dans l'herbe et je discute avec un homme. Puis je repars à ma course poursuite.

Comme de la musique


J'ai partagé presque chaque instant des six derniers mois avec un nourrisson. C'est fou comme ma notion de temps est différente d'avant. Je l'allaite et ces moments sont autant d'heures que je passe à laisser gambader mes pensées. En fait ma vie est beaucoup plus "sensuelle" qu'avant. Je le regarde en toute liberté sans chercher à analyser ou interpréter ce que je vois. Je m'enivre de son odeur et je le touche tout le temps. Je le laisse jouer avec mes cheveux, mes mains, mes seins et on échange des sourires toute la journée.On communique sans avoir à se dire des choses. Il suffit juste de se faire entendre le son de nos voix comme de la musique. Puis maintenant on apprend à se séparer et du coup j'apprécie à fond ces moments où je suis sans lui. Je suis plus avec moi.

Je voudrais remercier quelqu'un de bien qui se reconnaîtra peut-être et qui par un mot gentil a fait que mon blog est passé en quelques heures de huit visites (c'était toutes moi...) à 60.

mercredi 1 avril 2009

Rêve









Je suis à Houlgate avec H mon compagnon G mon fils et B mon chat, je suis très fatiguée et il y a la lampe de chevet de mon enfance je me demande ce qu'elle fait ici, elle est sensée être chez moi. H me dit de préparer du poulet mais le frigo est vide car on vient d'arriver; il fait très moche dehors. G pleure. Il y a des chats qui sont entrés dans l'appartement je dois les trier par couleur pour les faire sortir il y a un chaton noir un peu ébouriffé, un gros matou blanc sale avec quelques tâches noires et d'autres. Je dois les faire sortir, la porte est ouverte et je suis très fatiguée je tombe de sommeil je dois faire de très gros efforts pour ne pas fermer les yeux je n'y arrive pas.

Rêve

Je suis chez mon père avec mon fils G. et il me dit qu'il a une vache dans la cave alors je descends la voir. Elle est dans une sorte d'enclos en corde à linge avec des torchons et chiffons qui sèchent dessus, il y a des tapis persans au sol c'est petit et elle essaye de me coincer contre les murs elle me pousse et c'est très angoissant. Je n'arrive pas à partir et j'ai peur pour G. parce que j'ai l'impression que je le porte contre mon ventre.


Hier j'ai fait tomber ma boucle d'oreille maintenant on dirait qu'il y a un diamant sous le frigo.

mardi 31 mars 2009

Rêve



Je suis chez Virginie dans un tout petit appartement qui ressemble à un mobilhome, il y a un plateau avec des pommes noisettes en apéritif. Nous sortons dans la rue à Issy ou dans le XVème, je ne sais plus puis on est à cheval, avec une bande de cavaliers sur de très grands chevaux, ça donne le vertige on arrive dans une vallée en contre-plongée avec de la très grosse herbe humide qui a des perles de rosée qui brillent et des fleurs comme dans un décor du magicien d'Oz. On galope fièrement dans cette vallée et après on est à la ferme. On doit traire des vaches mais le lait ne coule pas alors on coupe le bout des pis des vaches avec des ciseaux.

mercredi 25 mars 2009

Le gros ours

Quand j'étais petite avec ma grande tante on allait chez une vieille dame qui tricotait des poupées de marin. (C'est tout ce dont je me souvienne d'elle). Dans sa chambre elle avait un vieux piano et j'étais terrorisée par la dernière touche (la plus grave). Je sais plus si c'était elle qui appuyait dessus en disant "grouou le gros ours" ou si c'était moi qui allait seule dans la pièce pour enfoncer la touche et me faire peur... En tous cas je criais.

Tiftre

Je suis sortie avec un homme qui perdait ses cheveux. Au début j'avais pas remarqué, car c'était savamment planqué sous une coiffure farfelue. Ca me dérangeait pas, mais on n'en parlait pas. Pendant plus d'un an, nous n'en avons pas parlé. Figurez vous que ça me rendait folle cette interdiction tacite. J'ai commencé à y penser tout le temps. A tel point que je suis devenue obsédée et que j'ai fini par croire que moi aussi je perdais mes tifs alors j'arrêtais pas de me toucher le sommet du crâne.
J'avais une trouille bleue qu'un extérieur ne le lui fasse remarquer et que ça rompe le silence et qu'après il faille qu'on en parle. Ou qu'on fasse semblant que rien ne s'était passé et que du coup il saurait que je sais et que je ne lui en parle pas. Ou pire, qu'en fait il ne sache pas comme c'était derrière sa tête et qu'après je doive justifier le fait que je savais et que je ne lui avais rien dit. Enfin après un an il était trop tard pour mettre le truc sur le tapis.
C'était sa mère qui le coiffait chaque mois (quand elle était jeune elle avait été coiffeuse dans je ne sais plus quelle ville côtière du Pas de Calais). Et ben vous savez quoi? Je crois que l'interdiction tacite elle existait aussi avec sa mère. Je l'ai vue lui couper les cheveux plusieurs fois, c'était elle qui était à l'origine de la coupe farfelue, ils n'ont jamais dit un mot à propos de l'affaire.

Une demie bougie, aimer à l'infini



Une demie année à la maison, une demie année à ne pas avoir le temps.
C'est fascinant " l'infini". Pas que j'étais spécialement douée en maths, mais je trouvais ça dingue le concept de l'infini. Je visualisais des tas de choses ascensionnelles.

#1

Ca commence bien. Première note, j'avais l'intention de commencer par "Par un après-midi"... mais soudain : est-ce qu'on dit "un" ou "une" après-midi? J'ai vérifié sur un site de grammaire, rien compris. On dit les deux mais ça dépend des cas.
Du coup, ça y est, c'est commencé.
Bien à vous.