mardi 31 mars 2009

Rêve



Je suis chez Virginie dans un tout petit appartement qui ressemble à un mobilhome, il y a un plateau avec des pommes noisettes en apéritif. Nous sortons dans la rue à Issy ou dans le XVème, je ne sais plus puis on est à cheval, avec une bande de cavaliers sur de très grands chevaux, ça donne le vertige on arrive dans une vallée en contre-plongée avec de la très grosse herbe humide qui a des perles de rosée qui brillent et des fleurs comme dans un décor du magicien d'Oz. On galope fièrement dans cette vallée et après on est à la ferme. On doit traire des vaches mais le lait ne coule pas alors on coupe le bout des pis des vaches avec des ciseaux.

mercredi 25 mars 2009

Le gros ours

Quand j'étais petite avec ma grande tante on allait chez une vieille dame qui tricotait des poupées de marin. (C'est tout ce dont je me souvienne d'elle). Dans sa chambre elle avait un vieux piano et j'étais terrorisée par la dernière touche (la plus grave). Je sais plus si c'était elle qui appuyait dessus en disant "grouou le gros ours" ou si c'était moi qui allait seule dans la pièce pour enfoncer la touche et me faire peur... En tous cas je criais.

Tiftre

Je suis sortie avec un homme qui perdait ses cheveux. Au début j'avais pas remarqué, car c'était savamment planqué sous une coiffure farfelue. Ca me dérangeait pas, mais on n'en parlait pas. Pendant plus d'un an, nous n'en avons pas parlé. Figurez vous que ça me rendait folle cette interdiction tacite. J'ai commencé à y penser tout le temps. A tel point que je suis devenue obsédée et que j'ai fini par croire que moi aussi je perdais mes tifs alors j'arrêtais pas de me toucher le sommet du crâne.
J'avais une trouille bleue qu'un extérieur ne le lui fasse remarquer et que ça rompe le silence et qu'après il faille qu'on en parle. Ou qu'on fasse semblant que rien ne s'était passé et que du coup il saurait que je sais et que je ne lui en parle pas. Ou pire, qu'en fait il ne sache pas comme c'était derrière sa tête et qu'après je doive justifier le fait que je savais et que je ne lui avais rien dit. Enfin après un an il était trop tard pour mettre le truc sur le tapis.
C'était sa mère qui le coiffait chaque mois (quand elle était jeune elle avait été coiffeuse dans je ne sais plus quelle ville côtière du Pas de Calais). Et ben vous savez quoi? Je crois que l'interdiction tacite elle existait aussi avec sa mère. Je l'ai vue lui couper les cheveux plusieurs fois, c'était elle qui était à l'origine de la coupe farfelue, ils n'ont jamais dit un mot à propos de l'affaire.

Une demie bougie, aimer à l'infini



Une demie année à la maison, une demie année à ne pas avoir le temps.
C'est fascinant " l'infini". Pas que j'étais spécialement douée en maths, mais je trouvais ça dingue le concept de l'infini. Je visualisais des tas de choses ascensionnelles.

#1

Ca commence bien. Première note, j'avais l'intention de commencer par "Par un après-midi"... mais soudain : est-ce qu'on dit "un" ou "une" après-midi? J'ai vérifié sur un site de grammaire, rien compris. On dit les deux mais ça dépend des cas.
Du coup, ça y est, c'est commencé.
Bien à vous.